Choose France : la Nouvelle-Aquitaine, fer de lance de la reconquête industrielle, attire les investisseurs étrangers et près d’un milliard d’euros de projets

Communiqué de presse | Lundi 13 mai 2024

A l’heure de l’analyse du bilan des investissements directs étrangers 2023, l’année 2024 commence bien pour la région Nouvelle-Aquitaine avec notamment l’officialisation du projet franco-suisse Electro Mobility Materials Europe (EMME). Ce projet, qui s’implantera sur le terminal de Grattequina du Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB), sur les communes de Parempuyre et Blanquefort, est dédié à la conversion de métaux critiques (nickel, cobalt) pour la production de batteries destinées aux véhicules électriques. Il représente un investissement de 300 M€ et la création de 200 emplois directs qualifiés.

La genèse du projet remonte à 2022, avec une première sollicitation des agences spécialisées dans l’implantation : Business France à l’échelle nationale, ADI Nouvelle-Aquitaine au niveau régional, ainsi qu’Invest in Bordeaux au niveau local. Après une première proposition mettant en lumière l’écosystème industriel des batteries, ce projet prometteur a su démontrer tout son potentiel pour une implantation réussie sur le port de Bordeaux, trouvant ainsi sa place au sein du tissu industriel et de la chaîne de valeur régionale des batteries.

Comme le souligne Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine :
« C’est un projet stratégique. Au regard du contexte géopolitique, il est urgent de sortir de la dépendance à la Chine (à plus de 90 %) sur les matériaux rares, qui sont aujourd’hui omniprésents dans des secteurs clés comme l’automobile et la transition énergétique. »

Jean-Frédéric Laurent, directeur général du GPMB indique :
« Grâce à son process technologique innovant, et sa volonté de développer une usine exemplaire en termes d’impact environnemental, le projet EMME s’inscrit pleinement dans la stratégie du GPMB et incarne les valeurs du développement industriel de demain. »

Antonin Beurrier, président de la société KL 1 AG, basée à Genève et sponsor du projet, déclare :
« Le projet EMME est particulièrement heureux de s’inscrire dans une filière batterie déjà très avancée en Nouvelle-Aquitaine, notamment en recherche et développement en sciences des matériaux et en génie du procédé. Il prendra toute sa part au projet collectif de formation BATTENA et se réjouit de développer l’activité industrialo-portuaire du GPMB. »

Autre projet emblématique, qui pourrait renforcer l’écosystème néo-aquitain, celui de l’industriel allemand Lilium, pionnier européen de l’eVTOL. Cette pépite, qui compte déjà plus de 1 000 salariés et a réussi à lever 1,5 milliard de dollars pour son avion à décollage vertical, étudie actuellement la possibilité d’implanter une partie de ses activités industrielles en Nouvelle-Aquitaine. Il s’agit d’un investissement de 400 millions d’euros.

A noter également le projet du chimiste belge Solvay, qui va reconvertir son usine de La Rochelle pour lancer prochainement la première phase d’une unité de production à grande échelle de terres rares, indispensables aux moteurs des voitures électriques. Avec, à la clé, un investissement de 100 millions d’euros.

Parmi les autres projets étrangers annoncés pour 2024 sur le territoire néo-aquitain, on note de nouveaux investissements pour le site de production Heuliez Bus du groupe italien Iveco dans les Deux-Sèvres.

Alors que la Région Nouvelle-Aquitaine accueille avec enthousiasme ces nouveaux acteurs ou ré-investissements majeurs pour ses filières stratégiques, l’analyse détaillée des investissements étrangers 2023 au niveau français et européen confirme l’importance des capitaux étrangers pour la réindustrialisation et la décarbonation des activités industrielles en Nouvelle-Aquitaine.

Si l’évolution du niveau d’investissements étrangers en Nouvelle-Aquitaine suit la tendance nationale et se stabilise au niveau moyen des années pré-Covid, la Région est de plus en plus attentive à la qualité et à l’impact des projets accueillis sur le territoire.

Le baromètre EY de l’Attractivité de la France 2024 souligne la contribution importante des investissements étrangers aux projets de décarbonation et de robotisation de l’industrie française, ainsi que leur part croissante dans des filières stratégiques comme les mobilités vertes, la santé, l’intelligence artificielle ou le spatial.

Ainsi, sur les 93 projets d’investissement annoncés en 2023 permettant la création ou le maintien de 2 451 emplois en Nouvelle-Aquitaine, il faut souligner qu’un tiers concernent des activités industrielles, au premier rang desquels on trouve les secteurs chimie, matériaux et énergies.

Par ailleurs, la part d’entreprises ayant investi pour favoriser les transitions augmente, avec notamment des initiatives pour réduire les consommations d’eau et d’électricité dans les processus industriels. Au total, ce sont des dizaines de millions d’euros engagés pour le développement d’une industrie plus verte, en cohérence avec Néo Terra, la feuille de route de la Région Nouvelle-Aquitaine pour accélérer la transition écologique et énergétique.

RIBOLEAU MONOSEM [Etats-Unis, extension, Deux-Sèvres] : l’entreprise Ribouleau Monosem, filiale du groupe américain John Deere, est un des leaders mondiaux des semoirs de précision. A Largeasse, dans les Deux-Sèvres, l’entreprise investit 10 millions d’euros pour moderniser ses processus de fabrication et développer ses capacités de production. L’entreprise a par exemple renouvelé sa cellule de découpe laser et investit dans de nouveaux robots de soudure. Elle a remplacé les brûleurs de ses fours de peinture par des modèles moins énergivores, ce qui lui permet de réduire sa consommation énergétique et ainsi maitriser son empreinte environnementale. Ces investissements ont également permis d’améliorer les conditions de travail et de consolider 32 emplois au sein du site.

REDEN SOLAR [Australie, extension, Lot-et-Garonne] : Reden Solar, producteur indépendant d’énergie renouvelable, investit 4 millions d’euros pour moderniser son site de Roquefort et construire une nouvelle ligne de production de panneaux photovoltaïques. Un investissement indispensable pour suivre les évolutions technologiques, sur un marché mondial hautement concurrentiel. Avec des engagements affirmés en matière de RSE, Reden Solar a fait le choix de réinvestir pour assurer la pérennité et la compétitivité de son site néo-aquitain.

PANNEAUX DE CORREZE [Etats-Unis, ré-investissement, Corrèze] Le groupe Unilin engage sur le site ussellois de Panneaux de Corrèze un investissement de 27 millions d’euros pour changer le mode de production d’énergie du site. Grâce à l’utilisation de la biomasse, le site, qui produit chaque année 150.000 m3 de panneaux de fibres de bois, pourra augmenter sa production tout en maîtrisant sa consommation énergétique.

La Nouvelle-Aquitaine est en pleine reconquête industrielle.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. « En 2019, nous avons concentré 36 % des créations nettes d’emplois industriels de France. Et, en 2023, notre région était la deuxième en France en créations nettes de sites industriels, selon le baromètre du ministère de l’Industrie », souligne Alain Rousset.

Les entreprises, françaises ou étrangères, qui s’implantent ou se développent sur le territoire néo-aquitain avec une volonté d’ancrage et d’impact positif sur le territoire contribuent à nourrir le cercle vertueux d’une attractivité responsable, attirant de nouveaux projets qui partagent ces valeurs.

Cette attractivité durable, tournée vers l’avenir, prend appui sur tout un écosystème partageant les valeurs Néo Terra – recherche et développement, enseignement, innovation, formation, industrie – que la Nouvelle-Aquitaine continue de cultiver.

Contacts presse :

Région Nouvelle-Aquitaine :
Rachid Belhadj, chef du service de presse | 05 57 57 02 | presse@nouvelle-aquitaine.fr

ADI Nouvelle-Aquitaine :
Claire Bouchareissas, Directrice de la Communication | 06 82 36 76 36 | c.bouchareissas@adi-na.fr

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