Comment utilisez-vous les projets européens pour « nourrir » les politiques publiques menées par l’Agglomération ?
L’Agglomération a fait le choix d’être présente sur les projets européens depuis de nombreuses années. Cela nous permet d’expérimenter et de mener des actions innovantes, en lien avec les orientations stratégiques décidées par les élus, mais aussi de nous inspirer de bonnes pratiques détectées sur d’autres territoires. Notre veille sur les projets européens porte ainsi sur diverses thématiques qui sont autant de priorités pour notre collectivité : mobilité, énergie, tourisme, inclusion, climat, participation citoyenne, économie maritime…Parmi nos projets récents, on peut citer les projets GenderedLandscape (programme URBACT), qui visait à accroître le taux d‘emploi des femmes et rééquilibrer le marché du travail local en intégrant une dimension de genre ; CircularSeas (programme Interreg Espace Atlantique) destiné à transformer les déchets issus des filières de la pêche et de l’aquaculture en produits éco-innovants pour les industries maritimes ; ou encore Global Goals for Cities (URBACT) qui portait sur la mise en œuvre sur notre territoire des 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU, un sujet que nous suivons avec attention. Actuellement, nous sommes partenaires d’un projet Horizon Europe appelé URBANE, qui porte sur la logistique en zone urbaine, en particulier les livraisons sur le dernier kilomètre ; ainsi que du projet WINBLUE pour une meilleure inclusion des femmes dans les métiers de l’économie bleue.
Comment trouvez-vous des partenaires pour vos projets, et comment collaborez-vous avec EEN sur ce point ?
Nous collaborons avec ADI Nouvelle-Aquitaine, membre du Réseau Entreprise Europe, depuis longtemps. Grâce à une recherche de partenaires parue sur la plateforme du réseau, qui nous a été transmise par ADI N-A, nous avons pu identifier un partenaire italien qui souhaitait se positionner sur un appel à projets du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l'aquaculture (FEAMPA). Les discussions n’ont pas abouti sur ce projet précis, mais nous sommes restés en contact et avons décidé de postuler ensemble sur un projet du programme Interreg cette fois, dont nous attendons les résultats.
Nous sommes par ailleurs régulièrement sollicités, car, de par notre expérience des projets européens, nous sommes reconnus comme un partenaire fiable ; de plus, notre territoire est attractif bien au-delà de nos frontières et dispose de caractéristiques et d’une taille qui le rendent intéressant pour les expérimentations. Nous jouons également le jeu des réseaux : la Communauté d’Agglomération est en effet membre d’Atlantic Cities (réseau des villes de l’Arc Atlantique), de Polis (réseau regroupant des collectivités publiques travaillant sur la mobilité innovante), ou encore d’Energy Cities (association européenne de villes impliquées dans la transition énergétique), ce qui nous permet d’interagir régulièrement avec nos homologues européens et de nouer des coopérations.
Comment voyez-vous la suite de cette collaboration dans le cadre des perspectives européennes futures de l’Agglomération ?
Nous souhaitons aujourd’hui élargir le champ des programmes européens sur lesquels nous nous positionnons, afin de mener des projets toujours plus proches de nos orientations et à fort impact pour les habitants. Dans ce cadre, la collaboration avec ADI Nouvelle-Aquitaine et les apports des outils du Réseau Entreprise Europe pour identifier des appels à projets et trouver des partenaires européens seront d’une grande utilité pour nous.
En savoir plus :
Le projet URBANE / Le projet WINBLUEContacter l’unité Europe de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle :nathalie.debord@agglo-larochelle.fr / delphine.gaudart-brunet@agglo-larochelle.fr
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